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À la Une: bientôt le 1er anniversaire des attaques terroristes du 7 octobre

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« Rien, rien ne peut justifier ce qu'ils ont fait ». C'est cette phrase qui s'affiche en Une de l'Humanité aujourd'hui. Phrase de Roni, militante pour la paix, habitant tout près de la frontière avec Gaza. « Rien ne peut justifier ce qu'ils ont fait », dit-elle, « mais je sais ce qu'ils vivent. Ils ont été blessés, désillusionnés, désespérés. Et les gens désespérés sont dangereux car ils n'ont plus rien a perdre ». Elle ajoute : « nous n'avons pas d'autre choix que de vivre côte à côte ». Un point de vue que ne partage pas son fils, Yoel. Lui aussi se dit pour la paix, mais accable les Palestiniens. « On leur a donné Gaza. Regardez ce qu'ils en ont fait », « référence au démantèlement des colonies décidé par Ariel Sharon en 2005 ». « On ne peut pas partir de la Cisjordanie », ajoute-t-il, « il se passerait la même chose ». Certaines des familles rencontrées par l'Humanité, ont été dévastées par la perte d'un proche le 7 octobre. C'est le cas de Patrick Cohen, qui vient de revenir dans son kibboutz et dont le fils de 26 ans « a été tué alors qu'il se trouvait au festival Nova. Le Hamas n'a pas le droit de faire ça », dit-il. « Le soleil, un peu de vent, la tranquillité. C'est ce qu'on veut. Qu'on nous laisse vivre. Il y a de la terre pour tout le monde ».

Procédures en cours

Le Soir de son côté, s'interroge sur le rôle de la justice internationale un an après le 7 octobre. « Depuis les massacres du 7 octobre 2023, plusieurs actions et procédures judiciaires sont en cours devant la Cour internationale de justice et de la Cour pénale internationale », explique le quotidien belge. « Procédure engagée devant la Cour Internationale de Justice, compétente pour les crimes commis par les États, et la Cour Pénale Internationale, compétente pour les crimes commis par les individus ». « Du côté, de la Cour Internationale de Justice », explique Le Soir, « une enquête est en cours contre l’État d’Israël. Les actions sont donc engagées contre l’État d’Israël parce que son armée est intervenue sur le sol palestinien, mais pas contre le Hamas qui n’est pas un État ». C'est cette instance, le CIJ, qui en décembre 2023, a « rendu trois ordonnances prononçant des mesures conservatoires à charge d’Israël., estimant qu’il existait un "risque réel et imminent" touchant les droits des Palestiniens à ne pas être victimes d’un génocide ». « Mais », précise le Soir, « le jugement final pourrait ne pas être rendu avant de nombreuses années ». Du côté de la CPI, la Cour Pénale Internationale, plusieurs enquêtes sont en cours, pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Des mandats d'arrêt ont été requis contre des responsables du Hamas et d'Israël. Mais là encore, la procédure s'annonce très longue. Une « chambre spéciale de la CPI devra étudier quelle suite elle donne à ces réquisitions ».

Le fracas des bombes

À la Une également, l'offensive israélienne sur le Liban, vue de Beyrouth. C'est Anthony Samrani, l'un des rédacteurs en chef de l'Orient le Jour, qui prend la parole dans les colonnes du journal francophone libanais. « Chers abonnés » dit-il, « il fait beau à Beyrouth. Le soleil des doux. La ville est silencieuse... Les combats à la frontière avec Israël font rage. Mais ils sont loin. Et puis vient la nuit. Ce moment où la terreur dévore tout le reste (...) Plus possible de penser, plus possible de rationaliser. La guerre devient réelle (...) le fracas des bombes transperce la nuit et réveille toute la ville. On envoie et reçoit des dizaines de messages. Combien de bombes ? C'était où ? (...) puis le silence reprend ses droits ». L'espoir n'est pas à l'ordre du jour. « Rien n'arrêtera Israël », assure Anthony Samrani. « Et le Hezbollah n’a aucune intention de rendre les armes. L’Iran joue de son côté plus de 40 ans d’héritage. Tout indique que la guerre sera longue. Et que nos nuits le seront encore plus ».

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Procédures en cours

Le Soir de son côté, s'interroge sur le rôle de la justice internationale un an après le 7 octobre. « Depuis les massacres du 7 octobre 2023, plusieurs actions et procédures judiciaires sont en cours devant la Cour internationale de justice et de la Cour pénale internationale », explique le quotidien belge. « Procédure engagée devant la Cour Internationale de Justice, compétente pour les crimes commis par les États, et la Cour Pénale Internationale, compétente pour les crimes commis par les individus ». « Du côté, de la Cour Internationale de Justice », explique Le Soir, « une enquête est en cours contre l’État d’Israël. Les actions sont donc engagées contre l’État d’Israël parce que son armée est intervenue sur le sol palestinien, mais pas contre le Hamas qui n’est pas un État ». C'est cette instance, le CIJ, qui en décembre 2023, a « rendu trois ordonnances prononçant des mesures conservatoires à charge d’Israël., estimant qu’il existait un "risque réel et imminent" touchant les droits des Palestiniens à ne pas être victimes d’un génocide ». « Mais », précise le Soir, « le jugement final pourrait ne pas être rendu avant de nombreuses années ». Du côté de la CPI, la Cour Pénale Internationale, plusieurs enquêtes sont en cours, pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Des mandats d'arrêt ont été requis contre des responsables du Hamas et d'Israël. Mais là encore, la procédure s'annonce très longue. Une « chambre spéciale de la CPI devra étudier quelle suite elle donne à ces réquisitions ».

Le fracas des bombes

À la Une également, l'offensive israélienne sur le Liban, vue de Beyrouth. C'est Anthony Samrani, l'un des rédacteurs en chef de l'Orient le Jour, qui prend la parole dans les colonnes du journal francophone libanais. « Chers abonnés » dit-il, « il fait beau à Beyrouth. Le soleil des doux. La ville est silencieuse... Les combats à la frontière avec Israël font rage. Mais ils sont loin. Et puis vient la nuit. Ce moment où la terreur dévore tout le reste (...) Plus possible de penser, plus possible de rationaliser. La guerre devient réelle (...) le fracas des bombes transperce la nuit et réveille toute la ville. On envoie et reçoit des dizaines de messages. Combien de bombes ? C'était où ? (...) puis le silence reprend ses droits ». L'espoir n'est pas à l'ordre du jour. « Rien n'arrêtera Israël », assure Anthony Samrani. « Et le Hezbollah n’a aucune intention de rendre les armes. L’Iran joue de son côté plus de 40 ans d’héritage. Tout indique que la guerre sera longue. Et que nos nuits le seront encore plus ».

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