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#141 Thomas Jolly, metteur en scène : « Plus il y a de maquillage, de costumes, de perruques, de lumières, de décors, plus je me sens protégé »
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#141 Thomas Jolly, metteur en scène : « Plus il y a de maquillage, de costumes, de perruques, de lumières, de décors, plus je me sens protégé »
Thomas Jolly nous reçoit dans son appartement parisien du 16ᵉ arrondissement, un lieu qu’il a investi il y a deux ans, dans la précipitation, tandis qu’il préparait la cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024. Les meubles ne lui appartiennent pas, mais le metteur en scène a personnalisé l’endroit en apportant des objets provenant de représentations qu’il a données au cours d’une carrière dans le théâtre déjà bien remplie à 42 ans. « Des petits totems », précise-t-il.
C’est quand il était au collège qu’il s’est aperçu que la scène pourrait devenir un espace où exprimer sa « singularité ». Ses parents, une infirmière et un imprimeur, ne lui avaient-ils pas tôt accordé leur confiance ? Aussi a-t-il profité de cette liberté pour explorer, quand il était enfant, les alentours de La-Rue-Saint-Pierre, village logé dans la campagne en Seine-Maritime. Un peu plus tard, adolescent et animateur dans une radio locale, le voilà qui s’exprime dans le micro, et apprend déjà à réunir des inconnus autour de ses passions.
De Shakespeare à Kesha, de Hervé Guibert à Super Mario, de Kate Winslet aux Spice Girls, ses goûts ont pour vocation de rassembler les gens, sans « mépris de classe ». Mais sans vouloir être pour autant être consensuel. Thomas Jolly glisse dans la conversation « Je suis ce que je suis », en écho au « I am what I am » que chantait triomphalement Gloria Gaynor. Instinctif, frondeur et chaleureux, il résume ses goûts : « Faut que ce soit brillant, dans les deux sens du terme. »
Depuis six saisons, la journaliste et productrice Géraldine Sarratia interroge la construction et les méandres du goût d’une personnalité. Qu’ils ou elles soient créateurs, artistes, cuisiniers ou intellectuels, tous convoquent leurs souvenirs d’enfance, tous évoquent la dimension sociale et culturelle de la construction d’un corpus de goûts, d’un ensemble de valeurs.
Un podcast produit et présenté par Géraldine Sarratia (Genre idéal) préparé avec l’aide de Diane Lisarelli et Juliette Savard
Réalisation : Emmanuel Baux
Musique : Gotan Project
Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d’informations.
148 episodios
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Thomas Jolly nous reçoit dans son appartement parisien du 16ᵉ arrondissement, un lieu qu’il a investi il y a deux ans, dans la précipitation, tandis qu’il préparait la cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024. Les meubles ne lui appartiennent pas, mais le metteur en scène a personnalisé l’endroit en apportant des objets provenant de représentations qu’il a données au cours d’une carrière dans le théâtre déjà bien remplie à 42 ans. « Des petits totems », précise-t-il.
C’est quand il était au collège qu’il s’est aperçu que la scène pourrait devenir un espace où exprimer sa « singularité ». Ses parents, une infirmière et un imprimeur, ne lui avaient-ils pas tôt accordé leur confiance ? Aussi a-t-il profité de cette liberté pour explorer, quand il était enfant, les alentours de La-Rue-Saint-Pierre, village logé dans la campagne en Seine-Maritime. Un peu plus tard, adolescent et animateur dans une radio locale, le voilà qui s’exprime dans le micro, et apprend déjà à réunir des inconnus autour de ses passions.
De Shakespeare à Kesha, de Hervé Guibert à Super Mario, de Kate Winslet aux Spice Girls, ses goûts ont pour vocation de rassembler les gens, sans « mépris de classe ». Mais sans vouloir être pour autant être consensuel. Thomas Jolly glisse dans la conversation « Je suis ce que je suis », en écho au « I am what I am » que chantait triomphalement Gloria Gaynor. Instinctif, frondeur et chaleureux, il résume ses goûts : « Faut que ce soit brillant, dans les deux sens du terme. »
Depuis six saisons, la journaliste et productrice Géraldine Sarratia interroge la construction et les méandres du goût d’une personnalité. Qu’ils ou elles soient créateurs, artistes, cuisiniers ou intellectuels, tous convoquent leurs souvenirs d’enfance, tous évoquent la dimension sociale et culturelle de la construction d’un corpus de goûts, d’un ensemble de valeurs.
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